Des centaines de détenus d'un groupe rebelle Tchadien ont été graciés par le président intérimaire, Mahamat Idriss Deby.
Les 380 membres du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) faisaient partie des 400 personnes condamnées à perpétuité, le 21 mars dernier, dans le cadre de l'affaire relative à l'assassinat de l'ancien président Idriss Deby Itno, père de l'actuel dirigeant tchadien.
Ils ont été reconnus coupables d'actes de terrorisme, d'atteinte à la sécurité nationale, de mise en danger de la vie du chef de l'État et de recrutement de mineurs, entre autres chefs d'accusation.
Un décret signé par Deby et publié samedi indique que les rebelles du FACT "bénéficieront de la grâce présidentielle", mais que le chef du groupe, Mahamat Ali Mahadi, qui a été condamné à la prison à vie par contumace, n'est pas concerné par cette mesure de clémence.
Le Tchad a lancé un mandat d'arrêt international contre Mahadi.