Les avocats du président du Niger Mohamed Bazoum renversé le 26 juillet par un coup d'État ont rejeté vendredi 10 octobre les «accusations montées de toutes pièces» par les militaires au pouvoir concernant sa tentative d'évasion, affirmant qu'il était «détenu au secret».
«Nous rejetons énergiquement ces accusations montées de toutes pièces contre le président Bazoum», a déclaré dans un communiqué Mohamed Seydou Diagne, coordinateur d'un collectif d'avocats du président renversé. Il ajoute que la «détention au secret» est «une nouvelle ligne rouge qui a été franchie par une junte qui continue à violer les droits fondamentaux de notre client».
Le gouvernement militaire du Niger avait affirmé auparavant avoir déjoué une tentative d'évasion de l'ancien président déchu, Mohamed Bazoum.
L'ancien président a tenté de fuir dans la nuit avec sa famille, ses cuisiniers et ses agents de sécurité, a indiqué un porte-parole militaire.
Il était prévu que le groupe s'envole en hélicoptère, mais le plan a échoué, a-t-il ajouté.