Chaque année, de part et d’autre de la frontière entre le Maroc et l’Algérie, la célébration de l’Aïd al-Adha est l’occasion pour de nombreuses familles issues des deux pays limitrophes de réduire la distance qui les sépare, afin de se souhaiter une bonne fête à quelques mètres d’écart, dans une effusion de joie.
Ils ne manqueraient pour rien au monde ce grand rendez-vous fixé à un poste-frontière fermé depuis 1994, ces citoyens marocains et algériens, parfois venus de très loin, profitent de la grande fête de l’islam pour lutter contre l’éloignement avec des êtres chers et resserrer les liens entre deux peuples frères.
Alors qu’aucun sésame n’a réussi, jusqu’à présent, à ouvrir des frontières restées hermétiquement closes, des Algériens et des Marocains, unis sous la même bannière, ont appelé, le 22 juillet dernier, les autorités de leurs pays respectifs à les abolir, au cours d’une grande marche rassembleuse.
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