Il est prévu demain dimanche, l’ouverture dans la capitale qatarie, Doha, de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés (LDC5), en présence d'un certain nombre de dirigeants et de gouvernements du monde.
La conférence vise à présenter un nouveau pacte historique pour soutenir les pays les plus vulnérables, après trois ans de lutte menée par le monde contre la pandémie de la Covid-19.
L'ONU a estimé, dans un communiqué, que depuis l'émergence de la pandémie, 46 pays des pays les moins avancés relevant des Nations Unies, ont souffert d'une insuffisance de ressources pour lutter contre les épidémies et d'une recrudescence des dettes, qui ont entraîné une régression du rythme de leur développement
Les pays les moins avancés sont bloqués,au milieu d'une vague croissante de crises, de dettes, de chaos climatique et d'injustice mondiale profonde, a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
La Cinquième Conférence sur les Pays les Moins Avancés représente une opportunité pour le monde pour fournir plus d’appui aux pays qui en ont le plus besoin, a-t-il ajouté.
La Cinquième Conférence des Nations Unies à Doha place les besoins des pays les moins avancés en tête de l'agenda mondial, alors que les dirigeants du monde s'accorderont sur les plans de mise en œuvre du programme d’action de Doha ; un engagement décennal visant à renouveler et à renforcer les partenariats entre les pays les moins développés et les pays développés, ainsi qu’entre le secteur privé et la société civile.
La conférence, qui réunit des chefs d'État et de gouvernement du monde entier, se déroule du 5 au 9 mars
