Le ministre iranien des Affaires étrangères a salué mardi matin à Vienne "un accord gagnant-gagnant"tout en reconnaissant qu'il n'était "pas parfait".
Après 12 ans d'impasse, un accord sur le nucléaire iranien a officiellement été signé par toutes les parties mardi à Vienne. "Ce n'est pas un accord parfait (...) mais il ouvre un nouveau chapitre d'espoir", a indiqué le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif.
L'accord nucléaire ouvre "de nouveaux horizons", a, pour sa part, réagi le président iranien Hassan Rohani sur Twitter. Après 17 jours de négociations,Laurent Fabius a salué un accord "suffisamment robuste" pour une période de plus de dix ans. Les détails sur le texte commencent tout juste à filtrer.
"Un moment historique". Le négociateur et ministre iranien Javad Zarif a qualifié mardi l'accord nucléaire de "moment historique". Dans une interview accordée auMonde, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a jugé possible la levée des sanctions contre l'Iran à partir de début 2016.
Pour Laurent Fabius, la "ligne de fermeté constructive" adoptée par la France "a permis d'aboutir à un accord suffisamment robuste, en tout cas pour une période de plus de 10 ans." Selon lui, l'accord de Vienne "assure le caractère exclusivement pacifique du nucléaire iranien". Il a aussi indiqué qu'il pourrait se rendre prochainement à Téhéran. "Le monde avance", s'est félicité François Hollande qui s'exprimait à l'occasion du 14-juillet.
Dans une allocution télévisée exceptionnellement retransmise à la télévision iranienne, Barack Obama s'est félicité de l'accord en soulignant qu'il était "fondé sur les vérifications, pas sur la confiance". Selon le président américain, en vertu de l'accord, l'Iran ne pourra en rien se doter de l'arme atomique.
"Il serait irresponsable de s'éloigner de l'accord actuel", a, par ailleurs, mis en garde le président américain alors que le Congrès américain, contrôlé par des Républicains, dispose de 60 jours pour examiner l'accord.
Europe1 Avec AFP